Derriere la Porte

Interdite, mystérieuse, tentatrice, promesse de plaisir ou de punition, la porte
protège et enferme à la fois, il faut la franchir coute que coute et affronter ce qui
se cache derrière.
C’est l’enfant de jadis, celle qui se cachait sous les couvertures, que Kirsten Debrock
retrouve avec ce conte chorégraphique qui met en scène deux personnages féminins,
petites filles peureuses et courageuses à la fois, adolescentes qui affrontent les
fantasmes et les craintes du passage à l’âge adulte.
La lumière de Laetitia Orsini, la composition sonore d’Olivier Soliveret, construisent le
décor onirique dans lequel la chorégraphe réveille le langage des corps marqués par
ces peurs que l’on croyait vaincues .
Comme dans les contes de fées, chacun retrouve le reflet de ses propres angoisses,
on joue à s’effrayer pour mieux se rassurer la lumière revenue.